Description :
L’église est du style gothique primitif, le plus pur, et datée en majeure partie du début du XIIIe siècle, toutefois les parties basses du chevet et les trois fenêtres voisines de chaque collatéral sont en plein cintre et reflètent la fin du XIIe siècle. Le début de la construction la rend donc contemporaine de la cathédrale de Chartres. Les pignons ornés de crochets sont du XVIe siècle. Elle mesure 47 mètres de longueur, 20 mètres de largeur à la façade et 19 mètres au chevet. Elle comporte trois nefs, chacune des sept travées flanquées de contreforts étayés d’arcs d’une grande légèreté, les trois premiers sont pourvus de gargouilles inutiles représentant des personnages grotesques. Autour de la nef principale, on remarque un triforium ou galerie d’arcades ogivales d’un très bel effet. Au-dessus se trouvent également des fenêtres en ogive. La voute de la nef est en pierre et repose sur douze colonnes. Plusieurs poteaux ont été déséquilibrés lors de l’inondation de 1665. La poutre de fer qui sépare la grande nef a remplacé les traverses de bois qui la consolidaient. Rosace centrale de l’église Notre-Dame. Au-dessus du maître-autel, on observe une très belle rosace, ornée en 1871 d’un vitrail d’assez bon style. Il représente les patrons des églises et chapelles de l’ancien Bonneval. Au centre, la Vierge (cette partie, brisée lors des bombardements a été remplacée récemment et s’accorde mal avec l’ensemble), au-dessus, le Sauveur ; à gauche saint Michel, saint Martin, saint Maurice et saint Jacques le Majeur ; à droite : saint Roch, saint Jean l’Évangéliste, saint Laurent et saint Gilles. L’ensemble des autres vitraux a été posé à la fin du XIXe siècle, au cours de la restauration de l’église entreprise et menée à bien entre 1885 et 1893. Quelques verrières : la grotte de Lourdes, la Vierge noire, l’Assomption, Sainte Thérèse sont plus récents. Près des orgues figurent deux grands tableaux provenant du réfectoire des moines de l’abbaye Saint-Florentin et représentent, l’un « la multiplication des pains », l’autre « Jésus chez Simon le Lépreux ». Ce dernier est une copie d’une toile de Nicolas Poussin. La flèche des ardoises qui surmonte l’église est ornée d’une galerie et s’élève à 65 mètres au-dessus du sol. Elle abrite trois cloches dont deux anciennes sont classées, l’une date de 1598, l’autre de 1793.
Trajet :
Centre Ville Parking place de la Grève